Quelles sont les 3 formes de mal-être ?

Publié le par Dordjé Djikmé

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Comment vas-tu ? Très bien !

 

Un état dans lequel on dit ne pas avoir de problèmes est plus souvent une situation de refus ou de manque de lucidité. Combien de fois avons-nous répondu "très bien" parce qu'il est de bon ton de préserver les apparences ?

 

Parmi les trois catégories de mal-être, en fait, seule la dernière est vraiment perceptible par le plus grand nombre. Les deux autres sont plus subtiles, la première est même de prime abord imperceptible.

 

Le mal-être inhérent à l'individualité :

 

Dû aux imperfections et limitations inhérentes au seul fait d'exister. Tout comme le beurre existe potentiellement dans le lait, nous existons sous cette forme subtile de mal-être du simple fait d'être constitués des cinq agrégats vus précédemment. C'est à ce niveau que nous travaillent les questions existentielles de types : qui suis-je ? pourquoi et comment existons-nous ?

 

Le mal-être du changement :

 

C'est le mal latent qui existe dans les plaisirs, le confort et le bien-être. C'est la frustration et le déplaisir éprouvés chaque fois que quelque chose que nous aimons se détériore, change ou disparaît. Nous sommes en permanence pris dans ces cycles de plaisir/déplaisir, jouissance/frustration.

 

Le mal-être de la souffrance :

 

Le plus grossier et connu de tous. douleurs, peines et malheurs que nous rencontrons immanquablement au fil de nos existences.

 

 

"Les bonheurs du samsâra,

Comme la rosée sur un brin d'herbe,

En un instant disparaissent.

Aussi, aspirer à la libération, suprême et immuable,

Telle est la pratique des bodhisattva."

 

Togmé Sangpo,

Trente-sept Pratiques des bodhisattva.


 

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